San Francisco – part 2

« Vous en voulez encore ? Ouiiiii ! » (vive les fêtes foraines). On continue à sillonner SF avec le quartier hippie forever et les cable cars, pour affronter des montées qui n’ont rien à envier au mur de Game of Thrones (sans la glace et dieu merci, les marcheurs blancs).

Un faux plat de 2 km

Le grand huit

San Francisco, c’est comme le grand huit (looping en moins) : ça monte et ça descend. Alors forcément une voiture ordinaire ne tient pas la route (Jean Blaguin, humoriste !)? On a donc inventé les cable cars, la voiture tirée par des câbles. Ces wagons en bois ouverts attirent les foules, alors il faut faire la queue pour espérer monter. Pour plus de sensations, on se tient au poteau extérieur à l’arrière du wagon, on brave le danger du vide et on crie « Je suis le roi du monde ! » (ah non, ce n’est pas le bon film ?).

Remises de nos émotions, on retourne sur la terre ferme et on arrive sur Lombard Street, la rue la plus relou de l’histoire de l’automobile. Lombard Street est minuscule, en pente (évidemment), sinueuse. Et souvent embouteillée (joie du lundi matin). Alors évidemment, elle est très photographiée. Ah, les merveilles urbaines.

En haut de Lombard Street

Twin Peaks, pas la série

On monte ensuite à pied au point de vue sur SF, où on croise quelques maisons perdues dans les collines. Arrivées en haut, on aperçoit toute la ville, la baie et le pont.

P1050945 - Copie

P1050972

Arrêt rapide à Chinatown (je fais le voyage avec trois Chinoises je vous le rappelle), le plus vieux quartier chinois des États-Unis.

Pas de repos pour les braves ! On enchaine avec Castro, le quartier gay-friendly de la ville. Si vous en doutez, il suffit de lever le nez pour voir flotter le drapeau multicolore à tous les coins de rue. On a aussi des cookies aux formes explicites en boulangerie et des photos partout d’Harvey Milk, homme politique qui a fait avancer les droits des homosexuels et qui a lâchement été assassiné en 1978, avec le maire dans la foulée.

P1050922Harvey Milk at the window

Autre incontournable, les Painted Ladies de San Francisco, ces fameuses maisons victoriennes à la queuleuleu- et toujours en pente. J’espère presque voir sortir Mrs Doubtfire à toute vitesse, son collant troué et sa perruque en vrac.

Haight Ashbury, hippie revival

Allez, on passe aux choses sérieuses. Que serait une visite de Frisco sans ses hippies chéris et sa ♪ maison bleue adossée à la colline ♫ (high five Maxime Le forestier). Le quartier Haight Ashbury est le premier bastion du mouvement des hippies dans les années 60. Certes, le coin est devenu un peu (trop) commercial, mais en cherchant bien, l’esprit hippie flotte encore dans l’air : magasins alternatifs et vintage, art psyché et zicos dans la rue. C’est dans ce quartier que des milliers de jeunes débarquent durant l’été 1967, le Summer of Love.

Le mouvement marque un sévère coup d’arrêt en 1969 lors d’un festival dans la région avec les Stones & co, qui se voulait un mini Woodstock. Et qui dégénère. Il faut dire aussi qu’engager les Hell’s Angels, bikers violents et (fortement) soupçonnés de faire partie du crime organisé, pour s’assurer de la bonne tenue du festival, c’était pas une super idée. Trop d’acide, des bagarres, des morts, de nombreux jeunes sont désabusés et délaissent les idéaux fleuris.

Il restera la musique, et quelle musique !

Une simplicité de vie, une vie bobo mais pas trop et un côté innovant qui n’est pas sans déplaire. San Francisco est décidément une ville pas comme les autres aux États-Unis.

Et vous, vous en pensez quoi de cette ville ?

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